Les épreuves du Baccalauréat ont débuté ce lundi 18 juillet 2022 au Mali. Plus de 192 milles candidats repartis entre 424 centres y compris le camp des réfugiés de M’berra en Mauritanie, prennent part à cet examen.
Les autorités scolaires ont assuré ce dimanche, à quelques heures du début des épreuves, que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de l’examen.
Pendant ce temps, des candidats affûtaient leurs armes. Au lycée Ba Aminata Diallo, des candidats vérifient leurs salles et places. Ils se disent prêts pour cet examen qui ouvre la voie aux études supérieures. « J’ai confiance en moi. Et j’ai appris suffisamment de leçons pour pouvoir m’en sortir », soutient ce candidat visiblement confiant. Sentiment d’optimisme chez cette autre candidate. « Je suis prête à affronter l’examen. J’appris assez de leçons », dit-elle tout en priant que les sujets tombent sur les leçons apprises.
Les dispositions prises contre la fraude
Le Centre national des examens et concours de l’éducation est chargé de l’organisation des examens. Son directeur, Mahamadou Keita, assure que toutes les académies d’enseignement ont reçu le nécessaire pour le bon déroulement des examens. Il met en garde contre toute tentative de fraudes. « Cette année, nous avons décidé d’appliquer les règlements des examens. Cela veut dire qu’il est formellement interdit aux candidats d’amener des téléphones dans les centres », explique-t-il. Le directeur du centre ajoute qu’ « aucun autre effet ne sera accepté dans les centres si ce n’est le bic ou le matériel autorisé en fonction des disciplines ».
Lors des précédents examens, du DEF, du CAP et du Brevet de technicien, 13 personnes ont été accusées de fraude. Leur procès, qui était prévu la semaine dernière, a été renvoyé au 2 et 30 août 2022.
Les parents d’élèves se disent “optimistes” quant au bon déroulement de cet examen. Selon eux, vu que le programme a été épuisé cette année, et que des précautions sont prises avec rigueur pour lutter contre les cas de fraudes, les résultats du baccalauréat ne peuvent qu’être légitimes.
Daouda Sacko, membre de la fédération nationale des associations des parents d’élèves et étudiants du Mali