Alors que la situation reste toujours confuse à Ouagadougou, la présidence de la République du Burkina Faso invite les populations au calme et à la prudence. La capitale burkinabé s’est réveillée ce vendredi 30 septembre avec des tirs nourris.
Dans un communiqué, le président de la transition au Burkina, Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, affirme qu’il s’agit d’un mouvement d’humeur. « Le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, affirme que cette situation a été créée suite à un mouvement d’humeur de certains éléments des Forces armées nationales à Ouagadougou », peut-on lire dans le communiqué signé du service de la communication de la présidence du Faso.
Le chef de l’État invite donc « les populations à observer la plus grande prudence et de rester calme face à certaines informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux ».
La même note précise que des pourparlers sont en cours pour ramener le calme et la sérénité dans la ville. « L’ennemi qui attaque notre pays ne souhaite que la division entre Burkinabè pour accomplir son action de déstabilisation », prévient la Présidence du Faso.
Il faut souligner que plusieurs axes stratégiques ont été barricadés, ce vendredi à Ouagadougou. Les programmes de la télévision nationale ont été interrompus pendant au moins trois heures avant de recommencer à émettre.
Témoignage de Hyacinte Sanou, Rédacteur en chef de Studio Yafa, programme radiophonique de la Fondation Hirondelle au Burkina Faso :