Le constat est fait dans plusieurs endroits du pays. À Mopti, les autorités parlent de « drame » pour les populations riveraines.
A Koulikoro, le service de la protection civile conseille aux transporteurs fluviaux le respect de la charge utile de l’embarcation. Aussi, ces derniers doivent établir la liste nominative des passagers avant et après embarcation. Il leur est aussi demandé de tenir compte des informations météorologiques à chaque départ, l’éclairage à bord et la présence de gilets de sauvetage et des bouées dans chaque embarcation. Mêmes recommandations faites aux exploitants de sable. La protection civile invite aussi les parents à veiller sur les enfants afin de les empêcher de se rendre au fleuve.
Selon la direction nationale de l’hydraulique, à la date du 05 septembre 2022, le niveau du fleuve était à plus de 348m à Sélégué-Amont. Kouoro et Bougouni suivent avec respectivement une crue de 11m et un peu plus de 9m. Koulikoro et Mopti varient entre 5m et 6m, alors que Bamako se retrouve avec 3,40m, la plus petite des hauteurs de cette liste.
Selon des sources locales, les riverains du fleuve à Mopti ne se sont toujours pas déplacés. Cela, malgré les injonctions des autorités. En revanche, ceux de Djenné ont quitté leurs installations, après l’alerte des autorités.
« Du jamais-vu à Mopti »
À Mopti, dans le centre du pays, les autorités déclarent que la crue a provoqué une grande inondation dans plusieurs communes. « C’est du jamais-vu » affirment les responsables du comité de veille, mis en place pour l’occasion. Ils ajoutent qu’hier, trois villages de la localité de Djenné ont été submergés par les eaux.
Kassoum Baber Djitteye, 2è adjoint au maire de Mopti :