La nomination de 26 membres additifs au Conseil National de Transition (CNT) suscite des réactions au sein de la classe politique. Des partis dénoncent une mauvaise désignation. Le décret de nomination a été publié vendredi dernier.
Pour le président des Forces Alternatives pour le Changement, membre du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie, la clé de répartition n’a pas été respectée. Seydou Amadou Touré demande aux autorités de la transition de donner des éclaircissements. Dans « le décret qui prévoyait la sélection des nouveaux membres qui devaient siéger au CNT, c’était bien précisé par corporation. Mais à notre grande surprise quand la liste est sortie, nous ne savons pas comment le choix a été opéré. C’est les anciennes pratiques qui continuent toujours », déclare Seydou Amadou Touré.
Même son de cloche du côté du Mouvement du 5 juin, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5–RFP). Selon Zoumana Diabenta, aucun membre du mouvement du 5 juin ne figure parmi les 26 nouveaux membres. Zoumana poursuit : « ils avaient demandé au M5 de choisir une liste de 6 personnes. Mais malheureusement personne sur cette liste n’a été retenue. Ils sont allés choisir en dehors de cette liste. Ce choix est anti démocratique ».
Notons que parmi les membres additifs, figurent des anciens ministres et députés, des représentants de la société civile, des acteurs culturels, des membres des organisations des jeunes, des femmes, des enfants entre autres.