Les populations de Gao observent depuis ce mardi 8 novembre 2022 un arrêt de travail. Au même moment, Ansongo, les habitants appliquent la désobéissance civile. Les activités sont paralysées dans les deux localités du Nord. Ces mouvements d’humeurs visent à dénoncer l’insécurité qui sévit dans la zone.
A Gao, un arrêt de travail deux jours a démarré ce mardi 8 novembre. Cette mesure a été décrétée par les différentes centrales syndicales UNTM-CSTM-CDTM de la ville. Toutes les structures publiques et privées sont fermées, hormis les services sanitaires, l’Énergie Du Mali et la Société malienne de gestion de l’eau potable. Les centrales syndicales s’insurgent contre l’insécurité grandissante qui sévit dans la région depuis des mois. Ils exigent des autorités la sécurité des habitants de la localité.
Les postes de contrôle de la ville à Gao, Ménaka et Niger sont tous fermés. Des camions en provenance Bamako sont bloqués aux postes. Les services étatiques, les commerces ainsi que les ONG n’ont pas ouvert leurs portes ce mardi.
Cependant, cet arrêt de travail de 48 heures demandé par les syndicats UNTM, CSTM, CDTM dans la région de Gao n’a pas été observé à Bourem. La principale raison avancée par les syndicats locaux est la non-coordination avec le niveau régional. Et qu’en plus l’information n’a pas été donnée à temps réel par écrit conformément aux textes disent-ils.
A Ansongo dans la région de Gao, les populations sont en désobéissance civile pour deux jours, à savoir Mardi et Mercredi. Un mouvement bien suivi ce mardi dans la ville. À l’initiative donc de la société civile d’Ansongo, les manifestants ont bloqué les entrées et les sorties de la ville.
Brahim Alpha Cissé Président de la société civile d’Ansongo :