On l’annonçait pour le 20 Janvier 2014, jour anniversaire de la création de l’armée malienne, l’accord de défense que le Mali devait signer avec la France a été remis au mois de Mai. Les événements survenus lors de la visite du premier ministre le 17 Mai à Kidal ont à nouveau ajourné sa signature.
Au même moment, le parlement français dans son ensemble estime que les opérations Serval et Sangaris sont loin d’être finies. Les députés français des deux bords qui viennent de boucler une mission africaine ont présenté aujourd’hui leur rapport sur la présence militaire française en Afrique.
Au Mali, où la France compte encore environ 1.800 soldats, le scénario de sortie de crise reste selon le document incertain pour deux raisons principales. Les parlementaires notent que d »une part, le « passage de relais » à d’autres forces « paraît pour le moins compliqué », en raison notamment de la lenteur de la mise en place de la MINUSMA, La deuxième raison, « est que le processus de réconciliation entre Maliens piétine ».
Les rapporteurs mettent en particulier en garde contre ce qu’il qualifient « d’ arrangement politique mal ficelé » qui déboucherait selon eux « sur une paix fragile ».
Nous tentons donc aujourd’hui de comprendre les différents axes du futur accord de défense entre le Mali et la France avec ces trois questions :
A-Que traduit le retard dans la signature de l’accord ?
B-Quelles sont les limites de cet accord ?
C-Quels seront les changements qu’apportera cet accord ?
Les Invités :
- Ousmane Kornio, consultant spécialiste des questions sécuritaires;
- Cheick Oumar Diallo, politologue.
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