Le projet de nouvelle constitution suscite des réactions au niveau des groupes armés signataires de l’accord pour la paix. Le contenu est rejeté par la CMA et la plateforme des mouvements du 14 juin. Mais la coordination des mouvements de l’inclusivité CMI l’approuve.
Les mouvements de l’inclusivité, signataires de l’accord pour la paix, exprime leur soutien au projet de constitution. Leur président Mohamed Attayeb Sidibé affirme que le texte tient en compte les priorités de l’accord pour la paix.
Ce dernier cite, notamment, les lois récemment promulguées sur la réorganisation territoriale, le code des collectivités et leurs libres administrations. Il salue aussi la valorisation du statut des légitimités traditionnelles et leur insertion au sein du sénat, entre autres.
Par contre, le Cadre Stratégique Permanent pour la paix, la sécurité et le développement dit ne pas se reconnaître dans ce projet de constitution. Le cadre, composé de la CMA et la Plateforme, regrette qu’aucune évolution particulière n’ait été enregistrée dans ce document, comparé à la constitution du 25 février 1992, par rapport aux « dispositions indispensables à une concrétisation des mesures législatives et réglementaires en faveur de l’accord pour la paix ».
En attendant, les séances d’échanges et d’explication du contenu du projet, initiées par la transition, se poursuivent à travers le pays. Toutefois, la date de tenue du référendum constitutionnel n’est pas encore connue. La première, le 19 mars 2023, a été reporté à une date ultérieure.