Pour ce premier round il s’agit de restaurer un climat de confiance entre les différentes parties.
Pendant 48 heures les débats vont porter sur le déroulement des discussions. Sur quoi vont-elles porter ? Quels sont les exigences des uns et des autres ? Et Cela dans le but de rapprocher les positions.
Prendront part à ces négociations les groupes armés réunis au sein d’une seule délégation. Des mouvements dissidents seront aussi autour de la table. Du côté malien, la délégation composée du haut représentant du chef de l’Etat et de plusieurs ministres sera conduite par le ministre des affaires étrangères.
Le gouvernement malien avait réaffirme il y a quelques jours son engagement à tout faire pour que ces discussions puissent aboutir à un accord définitif. Même si dans sa feuille de route, il précise que tout est négociable sauf l’intégrité territoriale, la laïcité et l’unicité du Mali.
Une position contre laquelle le mouvement national de libération de l’Azawad s’insurge « si c’est comme ça, mieux vaut rester chez soi, et ne pas gaspiller d’essence », avait réagi le MNLA. Comme pour dire que les discussions risquent d’être tendues.
Pour le secrétaire politique du parti Yelema, Amadou Aya il y a lieu d’espérer sur les pourparlers qui commencent aujourd’hui. Selon lui comme prévu ces négociations devraient permettre un dialogue inclusif auquel prendront part toutes les communautés du Nord. Ce qui pourrait certainement aboutir à un accord de paix durable.
« Les rencontres d’Alger sont des discussions entre le gouvernement et les groupes armés. Nous avons dit que l’essentiel des ces négociations vont se passer aussi en terre malienne avec toutes les communautés là le dialogue inclusif. Nous avons même parler que ces dialogues vont être soumis à l’assemblée nationale, pour que cette fois-ci les accords que nous allons signé soit le dernier pour aller vers une paix durable ».