La Belgique débourse plus de 2 milliards de FCFA en faveur de la restauration du fleuve Niger. La convention rentre dans le cadre de la quinzaine de l’environnement, lancée à Koutiala.
L’annonce a été faite ce matin au cours d’un atelier d’information et de sensibilisation sur la protection et la restauration des écosystèmes du fleuve Niger. Ledit atelier a été organisé par l’ambassade du royaume de Belgique et l’ONG belge Join for water.
Les menaces contre le fleuve Niger s’accroissent de jour en jour. Des menaces qui proviennent parfois du « comportement humain ». D’où la nécessité d’adopter les comportements adéquats pour préserver ce cours d’eau. « On ne se lasse jamais de communiquer sur ce que vit ce fleuve parce que c’est le support d’une bonne partie des activités socio-économiques du pays », affirme Moussa Diamoye, directeur adjoint de l’agence du bassin du fleuve Niger. Il regrette « les actes de certains concitoyens qui ne vont pas dans le sens de la préservation de cette ressource », martèle Moussa Diamoye.
Le ministre de l’environnement et du développement durable pointe, lui aussi, du doigt l’incivisme des populations. Selon Modibo Koné, il est urgent d’entreprendre des actions pour la restauration et la protection du fleuve Niger. « L’ensablement a gagné du terrain même à Bamako ici. Ce sont des actions sur lesquelles nous pouvons intervenir rapidement par le dragage ou permettre à l’eau d’aller rapidement de l’autre côté de Koulikoro », dit-il.
Selon des environnementalistes, en plus de la variabilité climatique, les activités industrielles et artisanales sur les berges du fleuve ont de graves conséquences sur ce cours d’eau.