Le gouvernement du Mali s’oppose aux trois options issues du rapport sur l’examen interne de la MINUSMA. Devant le conseil de sécurité le ministre des affaires étrangères a demandé le retrait sans délai de la MINUSMA du Mali.
Mercredi dernier 14 juin, le Mali avait publié un mémorandum de sept (7) pages en réaction au rapport du secrétaire général de l’ONU sur la situation dans le pays. Dans ce document, le gouvernement met en cause des points cités dans le dernier rapport trimestriel de l’ONU sur la situation au Mali.
Ces trois options sont : l’augmentation des effectifs des casques bleus, une reconfiguration à effectifs constants et une transition vers une « mission politique » sans Casques bleus. Ces options ont été proposées en janvier dernier par le Secrétaire général des Nations-Unies.
Le Gouvernement note par ailleurs les évolutions intervenues dans le mandat de la Minusma. Selon lui, en 2013 la Minusma a été déployée pour appuyer les autorités maliennes à stabiliser la situation sécuritaire, à écarter les menaces et empêcher le retour d’éléments armés dans les zones concernées. « Mais au terme d’une présence de « presque 10 ans », un bilan de cette présence s’impose » souligne-t-il.
Dans le mémorandum, le gouvernement met également en cause quelques paragraphes cités dans le rapport du secrétaire général de l’ONU couvrant la période du 31 mars au 1er juin 2023. Il s’agit notamment des cas de violations des droits de l’homme imputés aux forces de défense et de sécurité malienne.