L’économie malienne a montré des signes de résilience malgré les sanctions et les chocs climatiques. C’est du moins ce qui ressort d’un rapport de la Banque mondiale publié ce 26 juillet 2023.
Le rapport indique que la situation économique du Mali est confrontée à certains obstacles. Il s’agit entre autres des sécheresses récurrentes, des inondations et les sanctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Le document souligne aussi que l’inflation alimentaire élevée ainsi que les attaques des parasites affectent la production cotonnière.
En dépit de toutes ces difficultés en 2022, la Banque mondiale note que le Mali a connu une croissance du Produit Intérieur Brut PIB résiliente. La croissance du PIB estimée à 1,8 % est soutenue par la reprise de l’agriculture vivrière et la résilience de l’or et des télécommunications.
Pour la Banque mondiale, l’inflation annuelle moyenne a augmenté pour atteindre 9,7 % en 2022, en raison de l’augmentation des coûts des denrées alimentaires. Elle préconise «la mise en place d’instruments pour protéger les secteurs clés, notamment le pastoralisme et l’agriculture». L’Institution financière «suggère qu’il est ainsi possible de renforcer la résilience financière du pays face à la sécheresse».
Selon l’étude de la Banque mondiale, « environ 15 % de la superficie du Mali est parfaitement adaptée au financement et à l’assurance des risques de catastrophes pour les éleveurs». Tandis que « 10 % supplémentaires pourraient l’être après une analyse plus approfondie », précise le rapport.
L’ingéniosité des autorités saluée
Pour les économistes, cette résilience de l’économie malienne s’explique par l’ingéniosité de ces dirigeants. Selon l’économiste, Oumar Bitibaly, les secteurs pourvoyeurs de ressources tels que l’agriculture, l’or ont contribué à rendre cette économie plus résiliente