La journée internationale de la paix est célébrée ce jeudi 21 septembre. Elle intervient au Mali dans un contexte marqué par la recrudescence de l’insécurité depuis plus de 10 ans.
À l’occasion de la commémoration de cette journée, des citoyens s’interrogent sur les actions de l’ONU au Mali. Un bon nombre d’entre eux ont un jugement négatif sur les initiatives de paix de l’organisation onusienne dans le pays.
Du nord au Sud en passant par le centre, les avis des maliens divergent sur les raisons qui sont à la base de l’échec des initiatives de paix. Des propositions sont mêmes faites par certains.
« C’est dû au fait que ce ne sont pas les vrais acteurs qui participent aux différentes rencontres », estime un habitant. « Les gens n’ont pas la volonté en réalité », martèle un autre. D’aucuns indexent le comportement des uns et des autres. Ces derniers déplorent que « le comportement de certains ne soit pas favorable au retour de la paix ».
Lire aussi : SENARE II: des assises pour une paix durable et inclusive
L’Organisation des nations unies a été créée après la seconde guerre mondiale pour préserver la paix dans le monde. Nombreux sont ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur l’impact de l’ONU dans ce domaine. Des questionnements pertinents selon le politologue Bako Traoré. Pour le politologue, « au vu de certains événements qu’on a connu, il y a de quoi réellement se poser la question sur l’impartialité de l’organisation des Nations Unies ». « Elle semble plutôt servir les intérêts de quelques nations impérialistes plutôt que de servir les intérêts de la grande majorité des pays pauvres », poursuit l’expert.
Des observateurs pensent qu’il faut reformer l’ONU et y donner à chaque État membre la place qu’il mérite pour qu’elle puisse jouer son rôle.
La désinformation, une menace pour la paix
A l’occasion de cette journée internationale de la paix, une conférence débat a été organisée sur le thème « Technologie numérique, désinformation et paix : le rôle de la jeunesse africaine ». Selon les conférenciers, l’objectif était de comprendre et d’aborder les défis posés par l’interaction entre technologie numérique, désinformation et paix.
Abdoulaye Guindo, Coordinateur de Benbere est l’un des conférenciers.