La journée internationale de la fille est célébrée ce 11 octobre. Au Mali le thème retenu est : « pour la refondation, les filles comptent ». L’événement intervient au moment où de violations sexuelles ou psychologiques à l’égard des filles sont décriées. Les autorités assurent que l’État et ses partenaires mènent des actions en faveur de la préservation des droits de la fille.
Barka Abdalah, membre du parlement des enfants rappelle les droits fondamentaux de la jeune fille. Des droits qui doivent être préservés en tous lieux et en toutes circonstances. « Nous avons droit à la vie, à l’éducation, à la protection et à la participation », dit-elle. Selon Barka Abdalah « Les parents ne doivent pas tolérés les violences ».
Une disparité énorme
Pourtant tel n’est pas le cas au Mali ‘‘La petite fille ne jouit pas de tous ces droits”, regrette Sangaré Aminata Dicko,spécialiste de la protection de l’enfance à l’UNICEF. Certaines de ces violations sont dues aux pesanteurs sociales, selon elle.« On a des disparité énorme au niveau de l’éducation sur le taux brut de scolarisation », explique Mme Sangaré. « Il y a des discriminations sur le plan social. 90% des violences sont faites aux filles et aux femmes », précise-t-elle en ajoutant que « 63% des filles subissent des inégalités nutritionnelles ».
L’épanouissement de la fille, une préoccupation de l’État
La direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille assure que l’État est à pied d’œuvre pour l’épanouissement de la jeune fille. Cela malgré la situation sécuritaire difficile. Youssouf Bagayogo directeur national de la promotion de l’enfant et de la famille. « Des efforts sont faits pour favoriser la scolarisation des filles, mais aussi son maintien à l’école », rassure M.Bagayoko.
Cette année, le Mali a institué la semaine de la fille de la refondation. Beaucoup d’activités sont prévues avec les filles dans plusieurs localités du pays.