Lancés le 1er décembre dernier, les états généraux de la jeunesse ont pris fin ce 22 décembre 2023 à Bamako. Le document final a été remis ce matin au président de la Transition.

Selon Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, ministre de la Jeunesse, des Sports, de l’Action civique et de la Construction citoyenne, les 256 recommandations validées illustrent l’engagement de la jeunesse malienne à jouer son rôle dans la refondation du pays. « Ces 256 recommandations fruit du génie de la jeunesse malienne abordent tous les aspects de la vie de la Nation », dit-il. Selon le ministre « la jeunesse malienne s’est engagée et s’engage avec ces recommandations à jouer pleinement son rôle et à occuper la place qui lui revient dans le processus de refondation de l’État ».

La Présidence prend bien note

L’implication des jeunes dans la construction citoyenne est nécessaire pour l’édification du Mali, a indiqué le président de la transition Col Assimi Goita. Il a exhorté les jeunes à s’investir pour la refondation du Mali avant de promettre que les recommandations seront mises en œuvre.

« Je suis jeune comme vous, et si j’échoue, c’est toute la jeunesse malienne qui aura échoué, cette déclaration souligne notre détermination à garantir la place prépondérante de la jeunesse dans toutes les initiatives gouvernementales », a martelé le Chef de l’État. Et le colonel Assimi Goïta de poursuivre « je prends l’engagement que le pragmatisme a redorer le blason du Mali sur toute l’étendue du territoire me servira ici également à mettre en œuvre votre feuille de route ».

Le document final de ces états généraux organisés pour amener les jeunes à participer de façon effective au développement socio-économique, culturel et environnemental du pays a été remis au Colonel Assimi Goita.

Traduire les recommandations en actes concrets

« Des recommandations formulées par les jeunes et pour les jeunes » seront traduites en actes concrets. C’est ce qu’espèrent les jeunes leaders après la remise du document de synthèse au président de la transition ce matin à Bamako. Ils demandent aux plus hautes autorités de tout mettre en œuvre pour que le document ne dorme pas dans les tiroirs.

Des maliens s’expriment dans ce podcast