L’information a été donnée par le programme national d’éradication du ver de Guinée lors de sa revue annuelle débutée ce 15 février 2024 à Bamako. Pour ses responsables, ce sont les régions du centre qui sont les plus touchées par la maladie.
Dr Cheick Oumar Coulibaly est le coordinateur du Programme national de l’éradication du ver de Guinée. Il affirme qu’une collaboration entre les populations et les centres de santé est nécessaire pour mettre fin à la maladie.
«Nous avons notifié un cas humain à Djenné et puis 47 infestations animales qui sont apparues chez des chiens, des chats, un âne entre les districts de Macina, de Markala, de San et le district de Tominian. Pour éradiquer, il faut vraiment sensibiliser la communauté », explique t-il.
Il faut nécessairement prendre des mesures pour davantage sensibiliser et informer les populations. C’est ce que pensent Dr. Daouda Coulibaly point focal ver de Guinée à la direction régionale de Ségou et Sidi Sangaré, médecin chef du district sanitaire de Djenné.
Selon Dr. Daouda Coulibaly, « la prise en charge continue toujours, l’année dernière on a envisagé la stratégie d’attachement des chiens dès les premières pluies dans les zones endémiques, mais il va falloir que nous soyons conscients sur le danger ».
«Une fois, l’information donnée, nous avons vu le maire, le chef de village, toutes les légitimités traditionnelles pour les sensibiliser et nous avons donné aussi des outils pour le filtrage de l’eau. On les a aussi conseillé de boire de l’eau potable », soutient Sidi Sangaré, médecin chef du district sanitaire de Djenné.
Notons que des récompenses sont promises à tous ceux qui déclareront un cas de ver de Guinée et un accompagnement aux propriétaires des animaux infectés.