A moins d’un mois du Ramadan, des consommateurs à Bamako s’inquiètent à propos des prix des produits de première nécessité. Mais, selon les commerçants, les marchés sont suffisamment approvisionnés en sucre, lait et en céréales. Ils assurent également que si les tendances actuelles se poursuivent, les populations pourront passer le mois de Ramadan en toute sécurité.
A Bamako, en ce mois de « Chabaane », nombreux sont les consommateurs qui estiment que les prix de certains produits alimentaires comme l’huile, le sucre, le lait et les légumes frais sont abordables en ce moment. Mais certaines regrettent la hausse légère du prix de l’oignon qui est passé de 225 FCFA hier à 250 FCFA aujourd’hui.
«C’est moins cher aujourd’hui. On a acheté de l’oignon à 252 FCFA le kilo. C’était à 225 FCFA hier et aujourd’hui, le prix a augmenté de 25 F. Avec cette variation du prix du jour au lendemain, on ne peut pas parler de facilités», s’exclame cette dame rencontrée au marché.
Pour ce chef de famille « le sucre ainsi que le lait sont disponibles. Mais c’est la pauvreté qui inquiète le plus »
«Le prix d’un kilo de sucre est à 650 F et le prix de l’oignon a légèrement baissé. Le prix du céleri est abordable mais le poivron est un peu cher », poursuit cette autre dame qui souhaite une baisse des prix.
Les assurances des commerçants
Du côté des commerçants, pas d’inquiétude, ils rassurent les consommateurs que d’ici le ramadan, les marchés seront davantage approvisionnés en produits alimentaires. «Nous vendons le kilo de l’oignon en détail à 250 F. Autrefois, c’était à 200F le kilo. On a constaté une augmentation de 25 F hier », assure Amadou vendeur d’oignon.
« Tout ce que la population consomme en terme de produits alimentaires pendant le mois sont disponibles et nous l’avons en stock. Il y a du sucre local et du sucre importé et les prix sont moins chers. Il y a également de l’huile locale et l’huile importée. Si les tendances se poursuivent ainsi, le ramadan se passera en toute sécurité », poursuit Sory un grossiste.
Si les marchés sont bien approvisionnés en produits alimentaires au bénéfice des populations, des consommateurs restent inquiets tout de même, sur la non disponibilité des pâtes alimentaires et des bananes plantains.