Le rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance UNICEF, sur la situation des enfants du Mali a été présenté ce jeudi (13-06-2024) à Bamako. Dénommé « SITAN », ce document fait la synthèse de la situation des enfants dans les différentes dimensions de leurs droits fondamentaux notamment à la santé, à l’éducation à la nutrition et à la protection. Un rapport qui devrait permettre aux autorités maliennes et à d’autres organisations d’avoir un aperçu des besoins des enfants au Mali.
Ce document de près de 150 pages dont l’élaboration a débuté en mars 2023, décrit non seulement la situation actuelle des enfants et adolescents, mais aussi propose des pistes de solutions. Pour Patrick Matala, chef planification, suivi et évaluation UNICEF, malgré les avancées enregistrées, les autorités doivent fournir plus d’efforts pour permettre aux enfants de bénéficier de tous leurs droits.
« les progrès ont été réalisés, mais on est encore très loin d’atteindre les objectifs que le gouvernement s’est assigné avec ses partenaires à l’échelle 2030 »,a-t-il affirmé.
Avant de rajouter, « on note qu’il y a réduction de la mortalité maternelle, amélioration de l’accès de la population à l’eau, des politiques qui ont permis d’avoir un grand nombre de populations, notamment à peu près 37 % d’habitants qui ont actuellement accès aux services sociaux ».
De son côté, le représentant du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale Monsieur Amadou Moro, met en avant les dispositions en cours pour répondre aux besoins énumérés.
Pour lui, «le rapport fournit une photographie de la situation des droits des enfants et présente une analyse des facteurs déterminants ». Ainsi, Amadou Moro indique que « pour faire face à cette situation, le gouvernement du Mali a initié d’importantes réformes dans divers domaines, notamment au niveau de la santé, la nutrition et l’éducation. Ces réformes visent à lever le goulot d’étranglement afin d’améliorer la situation d’ici les prochaines années ».
Le Parlement des enfants présent à cette rencontre a appelé à une action immédiate et commune pour lutter contre la pauvreté, le manque d’accès à l’éducation, au soin de santé et tout autre forme de violation des droits des enfants.