La CPI active un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly
Iyad Ag Ghaly à l'aéroport de Kidale, le 7 août 2012 📷 ROMARIC OLLO HIEN AFP

La CPI active un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghaly

La Cour pénale internationale lance un mandat d’arrpêt contre Iyad Ag Ghaly, le chef terroriste malien leader du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

L’information vient d’être rendue public par la CPI, dans un communiqué. La chambre pélimainre I de la Cour pénale internationale a, à la demande du procureur, levé les scellés du mandat d’arret à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly. Le mandat d’arrêt avait été initialement délivré sous scellés le 18 juillet 2017. Iyad Ag Ghaly est suspecté d’être responsable de crimes de guerre. Notamment de meurtre de soldats hors de combat à Aguelhoc, de viol, d’esclavage sexuel et toute autre forme de violence sexuelle, attaque contre les batiments consacrés à la religion et des monuments historiques, entre autres. Il est aussi accusé de crimes contre l’humanité tels que l’emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique; viol, torture, entre autres. Des crimes qui auraient été commis à Tombouctou entre janvier 2012 et janvier 2013.

Selon le bureau du Procureur, il y a des motifs raisonnables de croire qu’Iyad Ag Ghaly serait le chef incontesté d’Ansar Dine, qui avait contrôlé à l’époque des faits de Tombouctou, Mali, jointement avec Al Qaida dans le Maghreb Islamique.

La Chambre a donc ordonné au Greffier de la Cour de préparer une demande de coopération pour l’arrestation et la remise du suspect, et de l’adresser aux autorités compétentes de tout État pertinent et/ou toute autre autorité pertinente.

Iyad Ag Ghaly aussi connu comme « Abou Fadl », est né dans la région de Kidal, de nationalité malienne, d’ethnie touarègue, et membre de la tribu des Ifoghas. Il est actuellement le responsable du groupe de soutien à l’islam et aux musulmans connu sous l’acronyme arabe « JNIM ». Un groupe terroriste actif au Sahel.