Le Président de la Transition a crée la commission de rédaction de l’avant-projet de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. Il est composé de près d’une cinquantaine de membres dont un président.
En plus du président, la commission comprend un rapporteur général et un rapporteur général adjoint. À eux s’ajoutent 46 experts. Selon le décret présidentiel, le président de la commission de rédaction va planifier, diriger et coordonner le travail accompli par les membres. Les experts quant à eux seront chargés d’élaborer des notes techniques, des documents d’informations et toute autre tâche particulière. Le décret précise en outre que les forces vives de la nation seront consultées par la commission. Elle peut également faire appel à des personnes ressources ajoute la même source.
La Commission rendra compte également au Président de la transition, tous les 15 jours ou en cas de besoin lit-on dans le décret.
Par ailleurs, à la fin de sa mission qui n’excède pas deux mois, la commission remet au chef de l’État un rapport de fin de mission et de l’avant-projet de la Charte.
En plus, les membres de la commission bénéficieront d’indemnités et de primes forfaitaires fixées par le décret présidentiel conclut le document.
La charte pour la paix et la réconciliation nationale est un document qui sera constitué de toutes les initiatives, actions et activités concourant à la sécurité, à la paix à la réconciliation et au vivre ensemble.
Il faut rappeler que l’élaboration d’une charte pour la paix, la sécurité et la cohésion nationale faisait partie des résolutions du dialogue inter-maliens tenu en mai dernier.
Indispensable à la stabilité
Des observateurs estiment que la rédaction de cet avant-projet de la charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale est importante pour le pays. Ils expliquent que son élaboration se fera sans aucune pression sur l’État, et ce, à tous les niveaux. Ce qui fait que son apport sera indispensable à la stabilité du Mali.
Fodié Tandjigora, sociologue et universitaire :