Les chefs d’États du Mali, du Burkina et du Niger ont décidé de créer une confédération de l’Alliance des États du Sahel. L’annonce a été faite le week-end dernier lors du premier sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel, AES. Si au Mali les jeunes ne sont pas tous favorables à la création de cette confédération, ceux du Niger et du Burkina Faso saluent l’initiative. Toutefois tous pensent que, cette décision va permettre de combattre efficacement le terrorisme dans le sahel.
« Nous sommes très contents de la création de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) ». Ces propos sont de certains jeunes maliens. Même si d’autres ne partagent pas cet avis. Ils espèrent tous que cette confédération permettra de développer ces trois États et de lutter efficacement contre le terrorisme dans le sahel.
« Je pense que c’est une bonne initiative. Elle va davantage renforcer la fraternité entre les peuples et permettre la libre circulation des personnes et de leurs biens », estime un jeune. Un autre pense « qu’on connaît nos difficultés, donc on peut s’entre aider et aller plus loin ». Pour ce jeune, les africains doivent se donner la main par ce qu’un seul pays ne peut pas avancer seul. Cet autre jeune malien s’inquiète des « représailles que peut subir cette confédération ».
Au Burkina Faso et au Niger, des jeunes trouvent que cette confédération est une bonne initiative. Pour eux, un pays n’avancera pas seul et il faut donc cette union entre ces États. « Cette confédération entre le Mali, le Burkina et le Niger est une bonne chose », se réjouit un citoyen. Cet autre pense qu’il faut « qu’on soit unis pour le développement de nos pays ». Cet autre jeune du Burkina Faso pense le contraire. Pour lui, ce n’est pas à travers un regroupement qu’on va développer nos pays ». Il espère cependant que « l’initiative soit un bon départ pour 3 pays ».
Rappelons que ces trois pays ont également décidé de mettre en place une banque d’investissement de l’AES ainsi qu’un fonds de stabilisation. Objectif : soutenir le développement économique et renforcer la résilience régionale.
Ci-dessous écoutez l’actu des jeunes en français et en langues nationales :