Dans un communiqué lu à la télévision nationale, l’Etat-major a indiqué que des violents combats ont opposé le 26 juillet dernier les FAMa à la coalition terroriste GSIM/EIGS. Cela après que l’armée a pris le contrôle d’In-Afarak le 22 juillet dernier. Les affrontements ont fait de nombreux morts dans les deux camps selon le communiqué.

Dans son communiqué, l’Etat-major reconnaît avoir perdu un important nombre de soldats dans ces combats contre la coalition EIGS-GSIM. Il explique qu’après un premier échec le 25 juillet, les mauvaises conditions aidant, les groupes terroristes ont pu se réorganiser et recevoir des renforts. Selon l’Etat-major, les fores armées maliennes ont été encerclées par la coalition des forces terroristes avant l’arrivée des renforts.

« La bravoure et la détermination exemplaires de nos soldats, n’ont pas permis d’éviter un nombre important de pertes en vies humaines et matérielles », peut-on lire dans le communiqué.

Toutefois, l’Etat-major précise que « cette situation ne saurait mettre en cause la dynamique d’exercice de l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire comme matérialisé par la prise d’In-Afarak ». Ainsi, poursuit le communiqué, les FAMA procèdent actuellement à une analyse détaillée des événements pour en tirer toutes les leçons nécessaires et réadapter leur stratégie.

Enfin, l’État major général rassure la population malienne que cette épreuve a, plus que jamais, renforcé la détermination et l’engagement des forces armées maliennes.

Campagne d’intoxication

Ces combats au nord du Mali suscitent depuis quelques jours beaucoup de propagande et de désinformation, notamment sur les réseaux sociaux. Selon le journaliste Alexis Kalambry, directeur de publication de Mali-Tribune, c’est le résultat de la prolifération d’informateurs, qui ne sont pas des professionnels, sur les réseaux sociaux. Alexis se réjouit de l’attitude de la DIRPA (la direction de l’information et des relations publiques de l’armée) qui communique sur ces événements. Toutefois, il estime qu’il va falloir du temps pour que cela ait un impact