J.O Paris 2024 : le Mali déjà « out » dans 3 disciplines
Le sélectionneur Aliou Badra Diallo et ses joueurs. Crédit Photo/Fédération malienne de football

J.O Paris 2024 : le Mali déjà « out » dans 3 disciplines

Après Fatoumata Marine Camara en boxe et Alexien Kouma en natation, les Aigles U23 se sont aussi fait éliminer en football par le Paraguay ce mardi.

L’espoir d’une médaille pour le Mali aux Jeux Olympiques s’éloigne de plus en plus. Les amoureux du football ont cru jusqu’au bout à une qualification du Mali au dernier match de poule face au Paraguay. Les rouges et blancs ont fait courir les Aigles au score depuis le premier quart d’heure de la rencontre. Score final 1 but à 0. Cette défaite met fin à l’aventure du Mali aux jeux olympiques en football.

Avant cette rencontre, c’est Fatoumata Marine Camara qui s’est fait éliminé en boxe dans la catégorie des poids plumes. Elle a été battue au point 5 à 0 par la Turque Esra Yildiz.

Ce tableau sombre a commencé en début de matinée avec Alexien Kouma. L’athlète de 19 ans qui compétissait au 100 m nage libre est arrivé 4ème au tableau final. Une place synonyme d’élimination.

Il ne reste plus que trois athlètes maliens en course pour l’espoir d’une première medaille pour le Mali aux jeux olympiques. Il s’agit de Fodé Sissoko en athlétisme, Ismael Coulibaly en Taekondo et Aïssata Diabaté en natation.

Des performances pas surprenantes

« Aux jeux olympiques, il n’y a pas d’effet de surprise. Et c’est une école de champions », affirme le consultant sportif Mohamed Soumaré. Selon lui, les jeux olympiques ne font que réfléter notre véritable niveau. « On va compétir contre des gens qui fabriquent des champions. Et cette école de fabrique des champions commence à la base et souvent très tôt. Ensuite il y a un accompagnement, un suivi régulier qui est là avec des infrastructures de taille, un environnement adéquat pour permettre à ces champions de s’exprimer », explique-t-il. Le consultant déplore le manque de rigueur chez les athlètes africains. « En Afrique on a l’impréssion que la rigueur n’est pas faite pour les Africains. Tant qu’on est là même lorsqu’on soumette les athlètes à une certaine rigueur, des voix s’élèvent pour fustiger cela », regrette-t-il