Du début de l’hivernage à la date du 22 août 2024, 122 cas d’inondations ont été enregistrés dans 17 régions et le District de Bamako. Ainsi, ces inondations ont touché 7.077 ménages, soit 47.374 personnes. Ces informations ont été données le vendredi 23 août 2024 en conseil des ministres extraordinaire. L’État malien a alors déclaré l’état de catastrophe nationale sur toute l’étendue du territoire national. Objectif : apporter des réponses adéquates aux inondations.
Les autorités jugent que face à la situation des mesures urgentes s’imposent. Parmi ses mesures prévues par le gouvernement, la sensibilisation sur les risques d’inondation, l’interdiction d’attribution de parcelles à usage d’habitation dans les zones d’inondation, le curage des collecteurs, caniveaux et des jonctions d’écoulement d’eau, la relecture des textes du comité interministériel de gestion des crises et catastrophes entre autres.
Selon le gouvernement, 4 milliards de francs CFA seront mobilisés par l’État pour faire face aux conséquences des inondations survenues à travers le pays. Ce montant devra aussi permettre de renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter une assistance nécessaire aux ménages touchés par cette catastrophe.
Par ailleurs, le gouvernement dit avoir activé le Centre de Coordination et de Gestion des Crises. Cette initiative a permis d’apporter de l’assistance aux sinistrés et de la distribution de plus de 128 millions FCFA et le relogement de 903 ménages dans des écoles.
Pour rappel, à la date du 22 août 2024, les inondations ont fait 30 décès dans le pays dont 5 à Bamako selon le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile.
Des environnementalistes saluent cette mesure. Pour l’environnementaliste, Abdrahamane Sanogo, elle devra permettre d’apporter quelques réponses plus ou moins efficaces aux problèmes, malgré les contraintes qui s’imposent.
Abdrahamane Sanogo environnementaliste :