Enseignement public : entre surpeuplement des classes et insuffisance d’enseignants
Une classe d'école à l'intérieur du Mali 📷 Studio Tamani/Fondation Hirondelle

Enseignement public : entre surpeuplement des classes et insuffisance d’enseignants

Les écoles fondamentales publiques de la rive gauche à la rive droite de Bamako se heurtent à des défis qui fragilisent l’enseignement. Il s’agit de la pléthore d’élèves et du manque d’enseignants.

Ni l’école fondamentale publique Monzon Diarra à Hamdallaye, à la rive gauche encore moins l’école Mamadou Goundo Simaga, à Badalabougou, rive droite ne notifient des cas d’effectif pléthorique. Les responsables de l’école publique Mamadou Goundou Simaga, à Badalabougou, se plaignent du manque d’enseignants. « Notre difficulté maintenant, c’est le manque d’enseignants. On l’a déjà signalé au CAP, le CAP à son tour a informé l’académie », explique Mme Maïga Aïchatou Camara. directrice au primaire à l’école fondamentale publique Mamadou Goundou Simaga (MGS) B. Elle ajoute que faute d’enseignants le directeur rentre en classe pour occuper toutes les classes »

Un directeur du même établissement explique ce manque d’enseignant « le concours d’entrée à l’ENSUP fait qu’il y a des enseignants qui laissent une place vide chaque année ». « Aussi, on fait les mutations par CAP. L’académie ne peut pas changer. Alors qu’en commune 6, il y a un effectif pléthorique d’enseignants », déplore le directeur.

Des autorités scolaires rassurent

On parle d’effectifs pléthoriques quand le nombre d’élèves par classe dépasse 50, rappelle le chef de section éducation à l’académie de la rive droite de Bamako. Bien qu’il y ait des cas d’effectifs pléthoriques dans cette circonscription, Hamidou Salif Maïga, rassure que la situation est sous contrôle. « On demande généralement de procéder à une double vacation », selon M.Maïga. « En termes d’enseignants, il n’y a pas de problème. On peut dire que Bamako est saturée ».

À ce problème, s’ajoute l’insécurité par manque de surveillance dans de nombreux groupes scolaires. Une inquiétude soulevée par des responsables d’enseignement fondamental.