VIH-SIDA, les jeunes séropositifs victimes de la discrimination
Célébration 30 ans d'ARCAD SANTE PLUS, Sida,

VIH-SIDA, les jeunes séropositifs victimes de la discrimination

La prévalence du VIH-SIDA ne baisse pas chez les jeunes au Mali. Selon les données fournies par les responsables de la lutte contre la maladie, la tranche d’âge de 15 à 49 ans reste la plus touchée par le virus. À l’occasion du mois dédié à la lutte contre le VIH-SIDA, un focus est mis sur les jeunes vivants avec la maladie. Comment ont-ils reçu cette nouvelle ? Ont-ils été soutenus par leurs proches ?

L’annonce de la séropositivité au VIH-SIDA a été vécue comme un véritable choc pour ces jeunes infectés. Certains témoignent de la stigmatisation et de l’exclusion qu’ils ont subi de la part de leurs proches.

Au centre de prise en charge, sida, cette jeune femme confie avoir beaucoup souffert de la discrimination, une fois déclarée séropositive. Un autre jeune atteinte de la maladie, évoque le traumatisme qu’il a ressenti lors de l’annonce de son statut. Mais il dit se faire une raison désormais « Depuis ce jour, je suis régulièrement mon traitement« , précise-t-il.

« Vivre avec la maladie fait mal, mais c’est un fait de Dieu« , exprime, avec un air résigné et insouciant, cet autre jeune séropositif.

Diabaté, c’est le nom de cette autre personne vivant avec la maladie, qui dit avoir transformé sa maladie en opportunité. Diagnostiqué, séropositif en 2008, alors qu’il n’avait que 16 ans, ce jeune de la trentenaire est aujourd’hui marié à une femme séronégative. »Nous avons eu un enfant de deux mois, notre fille n’a rien », par la grâce de Dieu » affirme-t-il avec un sourire.

Toutefois, le Haut Conseil de Lutte contre le SIDA donne le message d’espoir pour les jeunes, Dr Ichiaka Moumine Koné ? Explique qu’il est possible de vivre avec le VIH-SIDA sans le transmettre, tout en soulignant l’importance de suivre les consignes de prévention. Selon lui après une longue période de traitement, la charge virale devient indétectable. « Cela ne veut pas dire qu’on n’a pas la maladie, mais cela signifie qu’on est sur la bonne voie et qu’on ne peut pas transmettre le virus à d’autres personnes » argumente-t-il.

Pour briser la chaîne de transmission du VIH-SIDA au Mali, les acteurs de la lutte contre la maladie appellent à une plus grande implication des jeunes.

Ci-dessous écoutez l’actu des jeunes en français et en langues nationales :