Le Mali célèbre ce mardi 14 janvier 2024, la 3ème édition de la journée de la souveraineté retrouvée. À cette occasion, la rédaction fait un zoom sur la souveraineté alimentaire.
Des citoyens interrogés à Bamako et à l’intérieur pensent que le pays a du chemin à faire pour avoir la souveraineté alimentaire. Ils estiment pourtant que cette souveraineté est la première à atteindre. « L’État doit garantir d’abord l’autosuffisance alimentaire dans ce pays », recommande un citoyen. « On n’est jamais souverain tant qu’on n’a pas l’autosuffisance alimentaire. La plupart de nos produits consommés proviennent de l’extérieur », rappelle un chef de famille. « Chez nous, à Yorosso, on est dépendant des pays étrangers puisqu’on ne consomme que le riz importé », regrette un habitant de la ville. « Même la simple allumette n’est pas fabriquée chez nous », déplore un jeune homme.
Une préoccupation majeure des autorités
Souleymane Yacouba est le directeur national de l’agriculture. Il assure que le gouvernement et ses partenaires sont en train d’œuvrer pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. « La notion de l’autosuffisance alimentaire au Mali est une question courante. Toutes les dispositions sont prises au niveau du gouvernement du Mali à travers ses partenaires et les exploitants agricoles pour que nous travaillions d’arrache-pied et nous sommes sur la bonne voie d’atteindre l’autosuffisance alimentaire nutritionnelle », rassure le directeur. « Tout le monde s’emploie pour que nous puissions maintenir l’autosuffisance alimentaire nutritionnelle », ajoute-t-il.
Selon le directeur de l’agriculture, il faut aussi bien former les agriculteurs locaux afin qu’ils puissent vivre indépendamment de leurs produits.