Le Mali tente de juguler toute propagation du virus Ebola depuis l’annonce du premier cas mortel dans le pays . Plus de 50 personnes ont été placées en quarantaine, dont une dizaine à Bamako, par laquelle la fillette contaminée qui est morte vendredi dernier, a transité lors d’un long périple en car.
Hier le président de la république s’est exprimé sur la crise sanitaire
Le président Ibrahim Boubacar Keïta a déclaré que « le cas a été très vite circonscrit et a espéré qu’in fine le Mali sortira de cette affaire indemnes ».IBK a incriminé une « imprudence » de la grand-mère qui a emmené l’enfant dans un pays en proie au virus, affirmant que « toutes les mesures » avaient été prises pour prémunir le Mali, notamment grace aux « contrôles thermiques » dans les aéroports .Il a rappelé que le Mali « a une frontière commune avec la Guinée et qu’il n’est pas envisagé de la fermer.En revanche, la Mauritanie a annoncé un renforcement des contrôles à sa frontière avec le Mali après l’annonce de ce premier cas à Kayes.
L’OMS considère la situation au Mali comme une urgence. Elle a néanmoins salué la « réaction rapide des autorités », et s’est félicitée de la présence au Mali de ses équipes et de celles des Centres fédéraux américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) pour préparer le pays à l’éventualité de l’arrivée d’un cas sur son territoire. L’OMS a fait acheminer vendredi soir au Mali par le Programme alimentaire mondial (PAM) une tonne de matériel de Monrovia, comprenant des équipements de protection individuelle, des gants, des masques et des seaux.Chargé de communication au ministère de la santé, Markatié Daou estime que l’évolution de la situation est suivie de très près « L’évolution principale c’est que nous avons mis des équipements supplémentaires sur le terrain. Le centre de traitement de Kayes a été fermé avec le décès de la fillette qui était atteinte. Nous avons eu un autre cas suspect en commune V mais heureusement les résultats ont été négatifs. Donc à la date d’aujourd’hui, il n’y a aucun cas de virus Ebola. Mais nous sommes en train de renforcer la vigilance partout où cela est nécessaire et aussi de mettre en place des dispositifs supplémentaires sur le terrain. Egalement de renforcer la sensibilisation et la communication »
« L’évolution principale c’est que nous avons mis des équipements supplémentaires sur le terrain. Le centre de traitement de Kayes a été fermé avec le décès de la fillette qui était atteinte. Nous avons eu un autre cas suspect en commune V mais heureusement les résultats ont été négatifs. Donc à la date d’aujourd’hui, il n’y a aucun cas de virus Ebola. Mais nous sommes en train de renforcer la vigilance partout où cela est nécessaire et aussi de mettre en place des dispositifs supplémentaires sur le terrain. Egalement de renforcer la sensibilisation et la communication »