La France a confirmé, ce mercredi 15 septembre, la mort d’Adnan Abu Walid Al Sahrawi, chef de l’Etat islamique dans le Grand Sahara. Selon les autorités françaises, le chef djihadiste a été neutralisé lors d’une frappe de la force Barkhane entre Menaka et la frontière nigérienne. Pour des observateurs, la confirmation de cette mort en cette période n’est pas anodine.
« Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a tweeté Emmanuel Macron ce mercredi soir. « Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat » a-t-il ajouté.
La ministre française des Armées, Florence Parly, s’est aussi félicitée de cet exploit qui pour elle « est un coup décisif contre ce groupe terroriste ».
La mort du chef de l’EIGS, Adnan Abou Walid al-Sahrawi, est confirmée quelques semaines après l’annonce faite en août dernier sur les réseaux sociaux.
Agé d’une cinquantaine d’année, il était connu pour ces attaques meurtrières au niveau des trois frontières. Une zone comprise entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.
« Le timing d’une annonce comme celle-ci n’est jamais anodin et n’est jamais déconnecté de l’actualité politique ». Tel est l’avis de Ibrahim Maiga, analyste sécuritaire. Selon lui, en plus d’écarter le leader d’un groupe terroriste, le plus pertinent serait de savoir comment ces groupes font leur recrutement.
Ibrahim Maiga, Chercheur Indépendant sur questions de paix et de sécurité au Sahel