La 21ème édition du forum de Bamako s’est ouverte ce jeudi 20 mai dans la capitale malienne. Cette édition qui se déroule en présentiel et par visioconférence, se tient dans un contexte de transition au Mali et de crise sécuritaire dans le sahel. Elle est placée sous le thème: « Développement durable et capital humain: bilan et priorités opérationnelles pour la Transition au Mali ».
Selon les organisateurs, cette thématique s’est imposée en raison de la nouvelle donne au Mali. Il s’agit de la crise politico-sécuritaire et la transition politique en cours. Ce Forum se veut également, un cadre de réflexion important sur les problèmes sécuritaires et les questions de développement dans l’ensemble du Sahel.
Au programme : onze panels seront animés par des experts maliens et étrangers sur le développement durable et le capital humain.
Aussi, ils passeront en revue l’évolution du contexte sécuritaire et les enjeux régionaux ainsi que la gouvernance locale. Des questions de décentralisation, de développement et de prévention des conflits seront aussi abordées au cours de la rencontre.
L’accord pour la paix et réconciliation et la présence militaire française dans le sahel seront évoquées par des panélistes. Les participants exposeront la problématique liée à l’insertion socio-économique des jeunes ruraux et parleront de soutien aux femmes dans l’industrialisation en Afrique.
Après vingt-une édition, de nombreux Maliens s’interrogent sur l’impact de ce forum sur le Mali ? Selon les organisateurs, ce forum formule des recommandations qui sont remises aux autorités. La mise en œuvre de ces recommandations ressort du gouvernement, disent-ils.
Abdallah Coulibaly, Président de la fondation forum de Bamako :