Des frappes aériennes menées par l’opération conjointe Fama-Barkhane-G5 Sahel ont permis de neutraliser une trentaine de terroristes, annonce un communiqué du ministère malien de la défense. Le document a été publié ce jeudi 07 janvier 2021 sur Facebook. Le texte souligne que ces frappes ont eu lieu le 03 janvier 2021 entre Douentza et Hombori, au centre du Mali, sans préciser la localité exacte. Toutefois, moins de quarante-huit heures avant la publication de ce communiqué, la France avait annoncé avoir tué plusieurs dizaines de jihadistes à Bounti, dans la même zone.
Les faits se sont déroulés le 03 janvier dernier, selon le communiqué des Famas. Il indique que la mission de surveillance a détecté un regroupement armé qui ne comprenait ni femme, ni enfant.
Aux environs de 13h, ces éléments armés ont formé 3 groupes, affirment le ministère malien de la défense avant de préciser qu’ils appartiennent à la Katiba Serma. Toujours selon le même document, ces éléments sont les acteurs d’attaques et de poses d’engins explosifs improvisés entre Douentza et Hombori.
Les autorités maliennes déclarent aussi qu’après les frappes aériennes, des rescapés ont occupé les hauteurs avec des jumelles et des talkies-walkies. « L’environnement observé n’a montré ni scène de mariage, ni enfants, ni femmes », précisent les forces armées maliennes.
Rappelons que ce communiqué apparait au moment où, plusieurs versions sont données sur la frappe aérienne effectuée sur Bounti dans le cercle de Douentza. Les famas avaient indiqué quelques heures plutôt qu’une enquête est en cours. Selon la jeunesse de Tabital Pulaku, ce sont plusieurs civils rassemblés pour un mariage qui ont été tués dans un bombardement. Toutefois la force Barkhane dit avoir tué des dizaines de jihadistes dans la localité. C’est dans ce contexte que la Commission Nationale de Défense des Droits de l’Homme demande une enquête indépendante.