Mise en œuvre de l’accord : les acteurs veulent « donner un coup d’accélérateur » au processus
Des responsables de groupes armés

Mise en œuvre de l’accord : les acteurs veulent « donner un coup d’accélérateur » au processus

La 20ème réunion du Comité de suivi de l’accord d’Alger a consacré la satisfaction des acteurs et leur volonté à aller vite dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Le président Ibrahim Boubacar Keïta est attendu, à cet effet, au siège des Nations unies le 20 septembre prochain sur la crise malienne.

La visite du chef de l’État à l’ONU est annoncée au moment où plusieurs observateurs pensent que l’accord de paix est dans l’impasse. La semaine dernière, le Conseil de sécurité a adopté un régime de sanctions contre ceux qui entraveront le processus de mise en œuvre de l’accord.
Au cours de cette 20ème réunion du Comité de suivi de l’accord, les parties ont salué l’adoption du régime de sanctions. Mais pour la Mission de l’ONU au Mali, « il faut aller vite ».
Koen Davidse, Représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’ONU au Mali :

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La réunion de Bamako intervient quelques jours après la prorogation de la trêve entre la CMA et la Plate-forme. Le président du Comité de suivi de l’accord espère un accord définitif de cessation des hostilités.
Ahmed Boutach :

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Les conclusions de la réunion de Bamako constituent de bonnes perspectives pour les acteurs du processus de paix au Mali.
Radwan Ag Mohamed Ali, membre de la CMA :

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Pour la CMA, « rien ne devrait s’opposer » au retour de l’administration à Kidal et l’opérationnalisation du MOC.
Radwan Ag Mohamed Ali, membre de la CMA :

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Satisfaction aussi du côté de la Plate-forme, qui annonce une accélération du processus. Moulaye Ahmed, membre de la Plate-forme

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A l’issue de cette 20ème réunion du Comité de suivi de l’Accord d’Alger, la Fondation Cater a été désigné comme observateur indépendant de la mise en œuvre de l’accord.