La plupart des pays de l’Afrique de Ouest ont décidé de mettre en place des restrictions à l’accès de leurs frontières. C’est le cas de la Mauritanie, du Sénégal, de la Guinée de la Sierra Léone, du Libéria, de la Côte d’ivoire, du Nigeria et du Tchad.
Chacun de ces pays a justifié ces mesures pour mieux lutter contre le développement de la maladie. Le Mali est l’un des rares pays à ne pas avoir fermé ses frontières et à respecter le règlement sanitaire international qui ne recommande pas cette mesure.
L’infection au virus Ebola se produit par contact direct avec les liquides biologiques comme les vomissures, les diarrhées, les expectorations, ou encore le sang. Pour l’OMS les sociétés livrant des biens et des services aux pays affectés courent un faible risque d’exposition et l’Organisation Mondiale de la Santé , en application du Règlement sanitaire international, encourage au contraire les entreprises et les organisations à poursuivre leur approvisionnement en produits de première nécessité. Une délégation de l’OMS se trouve actuellement dans les pays les plus affectés et travaille avec les autorités nationales et les partenaires pour adapter les plans d’action stratégiques. Sur la question de la limitation des mouvements l’OMS ne recommande pas d’imposer de restrictions aux voyages ou au commerce, sauf dans le cas de personnes pour lesquelles la maladie à virus Ebola est confirmée ou suspectée ou de personnes qui ont été en contact avec des cas d’Ebola. Malgré les décisions de la majorité de ses voisins d’installer des quarantaines de fait, le Mali se refuse toujours à fermer ses frontières en invoquant le règlement sanitaire international.
Aujourd’hui les spécialistes pensent qu’il faudra plusieurs mois avant qu’un médicament ou un vaccins sûr et approuvé soit disponible.. De son côté l’OMS rappelle que les malades ont quatre chance de survivre sur dix s’ils vont dans les centres de traitement et seulement une sur dix s’ils restent chez eux. Avec le risque en plus de contaminer leur entourage.