Farabougou : la situation reste tendue, malgré les initiatives de réconciliation
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Farabougou : la situation reste tendue, malgré les initiatives de réconciliation

L’insécurité est de plus en plus grandissante au centre du Mali. Farabougou est toujours assiégé par des présumés djihadistes. Quelques jours après le dialogue pour la réconciliation inter-communautaire à Niono à laquelle avaient participé quatre ministres du gouvernement de la transition, la situation demeure confuse. Au même moment, des initiatives pour la réconciliation sont en cours à Ogossagou dans le cercle de Bankass.

Malgré la présence des forces armées maliennes, depuis au moins trois semaines, les populations de Farabougou n’arrivent toujours pas à vaquer normalement à leurs occupations, nous dit un habitant d’une localité voisine. Selon lui, les hommes armés encerclent toujours le village. Il affirme que des habitants de Dogofry, propriétaires de champs d’oignons situés aux alentours de Farabougou ont été chassés des lieux par ces hommes armés.
Non loin de là, « les présumés terroristes ont tenté de dynamiter un un pont reliant les villages de Kokomi peulh et Kokomi bozo dans la commune de Diabaly », rapportent des sources locales. Mais l’intervention prompte des Famas a fait échouer cette tentative précisent ces mêmes sources.

Ces incidents interviennent après la signature d’un pacte entre les chasseurs donsos et les représentants de la communauté peuhle à Niono, il y a quelques semaines.
Pendant ce temps à Ogossagou dans le cercle de Bankass, où en février dernier des présumes terroristes avaient tué plus de 160 personnes, une ONG est à pied d’œuvre pour amener les populations (peuhl et dogon) à la réconciliation. L’information a été confirmée par l’un des responsables de ladite ONG.

Face à la situation sécuritaire au centre du pays, des populations et autorités locales de Niono appellent au calme. Elles demandent aussi aux acteurs de respecter leurs engagements en faveur de la paix et de la stabilité dans la zone.
Ecoutons ces réactions recueillies à Niono

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Selon certains analystes, pour réduire la violence dans ces zones, il faut nécessairement que l’État et ses partenaires, dans le cadre de la décentralisation identifient des micro projets pour les populations. Serge Daniel, journaliste et spécialiste des questions de sécurité pense que les différents forums organisés doivent être inclusifs et ouverts à tous.

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