Forum de Davos : Le Mali tente de relancer son économie

Forum de Davos : Le Mali tente de relancer son économie

Le forum économique mondial de Davos a pris fin ce samedi 24 janvier à Davos en Suisse. Plus de 2000 participants dont une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement ont répondu à ce grand rendez-vous annuel des affaires. Le président IBK a participé à la rencontre avec une importante délégation, dont des opérateurs économiques maliens.

Il s’agissait pour le président IBK et sa délégation de convaincre les investisseurs étrangers à revenir au Mali. IBK a rencontré plusieurs dirigeants occidentaux, asiatiques et africains, mais aussi des dizaines de chefs d’entreprises. La relance économique, la sécurité, la santé étaient au cœur des entretiens.

Le président IBK a aussi animé un panel sur l’épidémie Ebola où il est revenu sur les efforts du Mali et de ses partenaires dans la lutte contre cette maladie.

Cette 45eme édition du Forum de Davos aura été particulière. Avec pour thème « nouveau contexte mondial », l’instabilité géopolitique, qui n’épargne aucune région de la planète, a très largement été commentée.

Cette instabilité est considérée par de nombreux patrons comme la principale menace pour leur activité. Le Mali qui sort de plusieurs années de crise a besoin de voir son économie se relancer. IBK et les membres de sa délégation pensent que le Forum de Davos offre cette opportunité.

Crée en 1971 par le Professeur d’économie Klaus M. Schwab, le forum de Davos est une véritable opportunité pour les dirigeants de drainer des investissements dans leurs pays.

Pour certains économistes, le Forum de Davos offre l’opportunité aux entrepreneurs maliens d’élargir leur champs de partenariat et à l’économie malienne de se relancer. Mieux, selon eux, la question de la lutte contre le terrorisme débattue au cours des échanges est d’une importance capitale pour un pays comme le Mali. Dr Etienne Fakaba Sissoko est universitaire, chercheur au Centre de recherche et d’analyse politique et économique. Il est au micro de Sékou Gadjigo.

« Je ne crois pas que Davos soit un forum de plus, parce qu’il y a plus de 2.500 participants à ce forum et une quarantaine de chefs d’Etat environ qui sont réunis. C’est vrai que ce n’est pas un forum de décision, mais un forum de réflexion, un forum d’orientation. Aujourd’hui le fait qu’un John Kerry, un François Hollande soient présents, qu’ils discutent des enjeux de la sécurité dans les pays de façon générale, est un atout. Donc, je crois que ce n’est pas un forum de plus surtout pour un pays comme le Mali qui essaye, tant bien que mal, de sortir d’une crise internationale. Alors, participer à ce forum permet d’abord au gouvernement qui vient d’être fraîchement mis en place de renouer les contacts avec les investisseurs étrangers, de permettre à notre chef d’Etat de venir sur la scène internationale, et également de rassurer les investisseurs parce que nous sommes un pays malheureusement qui fait fuir. Il faut donc rassurer les investisseurs, leur permettre de pouvoir venir avec l’esprit tranquille investir dans notre pays. Toute chose dont nous avons crucialement besoin ».