Cessez-le-feu entre les groupes armés : la CMA et la Plateforme renouvellent la trêve pour 30 jours
Les responsables de la Plateforme et CMA avec le chef de la Minusma

Cessez-le-feu entre les groupes armés : la CMA et la Plateforme renouvellent la trêve pour 30 jours

La trêve de 15 jours entre la CMA et la Plateforme qui est arrivée à expiration mercredi, vient d’être renouvelée pour une période de 30 jours. Le document a été signé hier à Bamako par les représentants des deux groupes armés.

Ce cessez-le-feu de 30 jours renouvelable entre la CMA et la Plateforme, entre en vigueur à partir de ce jeudi. Les deux groupes rivaux qui s’étaient violemment affrontés en juillet dernier, étaient parvenus à une trêve de 15 jours qui leur a permis de mettre de côté leur différend, afin de préparer le retour de l’administration à Kidal. La trêve, saluée par le gouvernement et la Communauté internationale, a pris fin hier.
Mercredi, les deux groupes armés ont annoncé à travers un communiqué conjoint, renouveler cette trêve pour mettre fin aux hostilités qui ont fait plusieurs morts dans les deux camps.
La CMA et la Plateforme souhaitent poursuivre les discussions en vue de parvenir aux objectifs fixés par l’accord de trêve du 23 août 2017.

Par cet acte, les signataires s’engagent à poursuivre dans les mêmes termes, la trêve pour une durée de 30 jours, renouvelable à compter du 6 septembre 2017.
Cette décision selon le communiqué prend à témoin la Communauté internationale, le chef de file de la Médiation internationale et le gouvernement. « Notre décision fait foi de notre engagement à tout mettre en œuvre pour créer un climat propice à la mise en œuvre intégrale de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, issu du processus d’Alger », soulignent les deux parties.
Ce pacte de non-agression intervient au moment où le Conseil de sécurité de l’ONU a voté l’instauration d’un régime général de sanctions pour le Mali dans le cadre du processus de paix.

Selon certains observateurs, cette trêve s’explique par la pression de la Communauté internationale sur les différentes parties. Souleymane Drabo, éditorialiste au quotidien national « l’Essor » estime que « le fait que ce soit juste un cessez-le-feu et non un accord définitif prouve que des divergences de points de vue persistent entre les belligérants » :

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