Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les proches des deux journalistes s’inquiètent d’un « blanchiment des présumés auteurs »
La Journaliste Ghislaine Dupont et son technicien Claude Verlon assassinés en 2013 à Kidal

Assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : les proches des deux journalistes s’inquiètent d’un « blanchiment des présumés auteurs »

Le 02 novembre 2013 étaient assassinés à Kidal la journaliste Ghislaine Dupont et son technicien Claude Verlon de RFI. Sept ans après, les présumés auteurs et commanditaires de ces assassinats sont toujours dans la nature. De même, les circonstances et les raisons de ces crimes restent inconnues. L’association des amis de Ghislaine et Claude demande que justice soit rendue à leurs collègues.

Alors qu’aucun présumé auteur ou commanditaire n’est encore arrêté, l’association des amis de Ghislaine et Claude dit son inquiétude. Selon elle, certains noms cités parmi les jihadistes libérés les 2 et 3 octobre derniers en échange d’otages malien et occidentaux, sont présents dans le dossier d’instruction sur le double assassinat des deux Hommes de média.

Aussi, l’association indique que Sedane Ag Hita, présenté comme le principal négociateur pour ces libérations, a déjà été identifié par la justice française comme l’un des deux commanditaires de ces assassinats. Elle affirme aussi que Sédane Ag Hita est un lieutenant d’Iyad Ag Aly qui a été impliqué dans plusieurs affaires d’otages au Sahel. Inquiète, l’association s’interroge sur une possible entreprise de blanchiment et de réhabilitation de ce monsieur et ses complices.

Ghislaine Dupont et Claude Verlon, envoyés spéciaux de Rfi (Radio France internationale) à Kidal en 2013, sont enlevés et assassinés par des individus armés non identifiés le 2 novembre. Les enquêtes ouvertes à Paris et Bamako, n’ont toujours pas permis d’arrêter les présumés auteurs ou commanditaires de ce double crime. En revanche, depuis, ce crime, l’ONU a décidé d’instituer cette date comme la journée mondiale de la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes.

Au Mali, les journalistes demandent plus d’efforts aux autorités pour leur protection et la fin de l’impunité des crimes commis à leur encontre. La maison de la presse appelle les nouvelles autorités de la Transition à davantage de volonté politique pour faire la lumière sur la disparition du journaliste Birama Touré, introuvable depuis 4 ans.

Alexis Kalambry, Vice-président de la Maison de la presse :

Télécharger