L’armée malienne attaquée à Nampala
un convoi de l'armée malienne

L’armée malienne attaquée à Nampala

Au moins cinq personnes ont été tuées dans l’attaque d’une position de l’armée malienne ce matin dans le centre du pays, près de la frontière mauritanienne à Nampala. Cette attaque n’est pas encore attribuée. Elle a été perpétrée selon des sources concordantes par un groupe armé non identifié.

Des assaillants ont attaqué tôt ce matin les positions de l’armée malienne à Nampala à 530 km au nord-est de Bamako. Il y a eu au moins cinq morts selon un responsable de la mairie de la commune. Toujours selon cette même source on se sait pas à quel camp appartiennent les morts. Ils portent tous des treillis militaires. Par ailleurs deux soldats maliens ont été blessés durant les affrontements. Selon la Mission de l’ONU au Mali cette attaque a fait « cinq victimes » décédées. Selon des témoins les assaillants arrivés à 06H15 du matin et ont pénétré dans le camp militaire de Nampala situé au sud-est de la localité. Ils ont tiré. L’armée malienne a semble-t-il riposté.
A 11H00, les assaillants se sont retirés de la localité.Un responsable du ministère de la Défense a confirmé l’attaque dans cette région du nord du Mali où des groupes armés continuent d’opérer. Selon lui un renfort a quitté une localité voisine pour Nampala, sans donner plus de détails.

Quelques minutes après les affrontements entre les militaires maliens et les assaillants, la rédaction de Studio Tamani a pu joindre un habitant de Nampala. Ecoutons son témoignage au téléphone de Ousmane Dicko.

« Ils étaient barbus et portaient des turbans. Ils criaient aussi « Allahou Akabar ». C’est vers 05 heures du matin qu’on a entendu les premiers tirs. Ils ont attaqué la garnison de Nampala. Il y a eu des pertes en vies humaines. J’ai vu à peu près cinq corps. Ils sont venus à moto et trois véhicules les accompagnaient. Ils sont repartis vers le sud avec leurs véhicules. Maintenant la ville est calme. Les gens commencent à ouvrir petit à petit leurs portes, mais les gens ont toujours peur de sortir ».