Mise en œuvre de l’accord de paix : « il faut une convergence de vue des parties », estiment des observateurs
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Mise en œuvre de l’accord de paix : « il faut une convergence de vue des parties », estiment des observateurs

La 43ème session du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation s’ouvre aujourd’hui à Bamako. C’est la seconde rencontre du comité après celle tenue à Kayes en mars 2021 depuis la mise en place de la transition. Elle intervient au moment où les autorités annoncent l’arrivée du 3ème bataillon de l’armée reconstituée à Kidal.

 

Selon les responsables du comité de suivi de l’accord, cette 43ème session examinera les engagements pris lors de la 5ème réunion de haut niveau à Kidal et ceux de la 42ème session ordinaire de Kayes. Ces rencontres se sont déroulées respectivement aux mois de février et mars 2021.

Au cours de cette session, il sera également question de faire le point des avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l‘accord. Pour ce faire, une communication sera présentée par le gouvernement.

Il faut rappeler que cette rencontre entre les parties signataires de l’accord verra la participation du tout nouveau Chef de la Minusma, El Ghassim WANE. Elle survient au moment où les autorités de la transition décident de la mise en œuvre intelligente de l’accord durant le reste de transition. Cependant, les groupes armés signataires souhaitent que cette session puisse relancer la mise en œuvre de l’accord, suspendue depuis des mois.

Cette 43è session se tient au moment où la 3e compagnie du bataillon de l’armée reconstituée qui a quitté Gao la semaine dernière, a fait son entrée à Kidal selon les autorités.

« Il faut une convergence de vue sur l’objectif stratégique de mise en œuvre de l’accord d’ici la fin de la transition ». C’est du moins ce qu’estiment certains observateurs. Selon eux, il est important d’avoir une unité d’actions entre les parties signataires de l’accord. Pour ces experts, elles doivent s’entendre et prioriser les actions pour accélérer la mise en œuvre des dispositions de l’accord.

Ibrahim Maïga, analyste des questions de paix et de sécurité

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