Examens de fin d’année : vers la délocalisation de plusieurs centres pour cause d’insécurité
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Examens de fin d’année : vers la délocalisation de plusieurs centres pour cause d’insécurité

Alors que les examens de fin d’année s’approchent à grand pas, plusieurs centres d’examen seront délocalisés au Nord, au centre et au Sud du pays. Le processus de délocalisation a déjà commencé dans les régions de Sikasso et Gao, affirment les autorités scolaires. Mais aucun centre n’a pour l’instant été délocalisé à Tombouctou.

Selon les autorités scolaires de la région de Sikasso, cinq second cycles de la commune de Dandéresso ont été transférés à Sikasso. Deux autres de la commune de Nongon-souala ont été délocalisés à Kléla. Ces élèves sont installés dans des familles d’accueil. Les responsables scolaires précisent que les conditions de vie sont acceptables avec un appui nutritif des autorités. Selon Sinaly Togola Directeur de l’Académie d’Enseignement de Sikasso, depuis la mi-juin ces centres sont fonctionnels. « On travaille du lundi au samedi à plein temps. Nous allons mettre à profit les petits congés. Ils vont travailler car ils ont pris du retard » explique le DAE de Sikasso.
Pour des raisons de sécurité, les autorités scolaires de la région de Gao, ont préféré ne pas indiquer les zones de réinstallation des centres délocalisés. Toutefois, elles affirment que la délocalisation concerne certains centres de Gao, de Haoussa Foulane et de Bourra dans le cercle d‘Ansongo. Un appui nutritif a été demandé à l’UNICEF pour ces élèves. « Nous avons pris les taureaux par les cornes en amenant les enfants dans des endroits sûrs. Par ce que sur le plan sécuritaire on ne peut pas tout dire ». rassure Sadou Abdou, Directeur de l’académie d’enseignement de Gao.
Contrairement à Sikasso et Gao, jusqu’à la date du 28 juin 2021, aucun centre délocalisé n’a été signalé à Tombouctou, précise le directeur de l’académie d’enseignement de la région. Par contre quatre CAP (centre d’animation pédagogique) ont enregistré 361 élèves déplacés dont 21 à Niafunké, 170 à Gourma Rarhous, 120 à Diré et 50 à Goundam explique-t-il.
Près de 300 candidats repartis entre 5 centres sont concernés par cette délocalisation dans la région de Mopti, selon le responsable de l’académie d’enseignement. Daouda Doumbia affirme que des dispositions ont été prises pour permettre aux élèves de composer dans des meilleures conditions. Mieux, des démarches sont en cours auprès des partenaires afin de soutenir ces candidats en terme de nourriture.
Daouda Doumbia directeur de l’académique de Mopti

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