Déplacements « massifs » des populations : quand l’insécurité fait fuir au nord et au centre
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Déplacements « massifs » des populations : quand l’insécurité fait fuir au nord et au centre

Les déplacements des populations se poursuivent au nord et au centre du pays à cause de l’insécurité. Plus de 1.170 ménages déplacés ont été enregistrés à Diabaly, dans le cercle de Niono, ces dernières semaines, selon les autorités communales. Celles-ci précisent que ces déplacés viennent de Farabougou, Dogofri, Sokolo. Au même moment, plus de 950 ménages déplacés ont été recensés dans le cercle d’Ansongo au nord du pays affirme le préfet adjoint de la localité.

A Diabaly, les autorités locales indiquent que 1.172 ménages déplacés sont à ce jour enregistrés dans la localité. Parmi ceux-ci plus de 340 ménages sont venus de Sokolo, et Dogofri. Le reste étant des déplacés internes de la commune de Diabaly, explique un élu communal. Celui-ci déplore les conditions de vie de ces déplacés dont certains logés dans l’école de la localité. D’autres à l’air libre mais aussi dans des familles d’accueil.

Au nord du Mali, 234 ménages déplacés soit plus de 1.400 personnes ont été recensés à Labbezanga. Plus de 3.700 autres à Ansongo a déclaré le préfet adjoint de la localité. Selon lui, ce déplacement massif est intervenu après les attaques meurtrières à Karou et Ouatagouna le 8 août dernier. Plus de 51 civils ont été tués dans ses attaques simultanées

Les autorités communales de Diabaly déplorent le manque d’assistance aux déplacés internes. Selon elles, depuis la crise, aucun des déplacés n’a été assisté par l’État encore moins par les humanitaires. Ainsi les responsables communaux craignent des épidémies telles que le choléra et le paludisme.
Ousmane Diallo, premier adjoint au maire de Diabaly :

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