Alger : La réunion reportée, l’ONU menace les parties de sanctions

Alger : La réunion reportée, l’ONU menace les parties de sanctions

La réunion extraordinaire sur la sécurité dans le nord du Mali peine à démarrer. Prévue pour débuter le 5 Février dernier dans la capitale algérienne, la rencontre a finalement été reportée sine die. Une rencontre entre la médiation et les ministres des affaires étrangères des pays du champ se tient aujourd’hui sur la question.

Le principal motif de ce report vient du fait que la médiation algérienne estime que la délégation envoyée par le gouvernement du Mali n’est pas assez représentative. Celle-ci a alors décidé de reporter la rencontre.

Annoncée comme la rencontre préparatoire de la prochaine étape des pourparlers inter-maliens, la réunion d’Alger avait pour objectif de renforcer le cessez-le-feu dans le nord du Mali. En procédant au gel des positions des différents mouvements armés.

Avec ce report, la reprise du processus d’Alger est du coup menacée. Une réunion de la médiation avec les ministres des affaires étrangères des pays du champ doit se tenir aujourd’hui pour prendre une décision.

Par ailleurs le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté vendredi le gouvernement malien et les groupes armés du nord du pays à faire avancer leurs négociations de paix à Alger. Tout en menaçant de sanctions d’éventuels belligérants.

En attendant la reprise des négociations, les forces vives de la nation ont présenté ce matin leurs recommandations à la délégation gouvernementale. Elles ont par la même occasion demandé à l’équipe de médiation de revoir le projet d’accord soumis aux différentes parties. La rencontre a été boycottée par les partis de l’opposition.
Mahamoudou Touré, membre du collectif des acteurs de la paix au micro d’Oumar Waigalo.
« Le Mali est dans une situation de ni paix ni guerre en table de négociation avec les belligérants. Donc le gouvernement avant de se déplacer à Alger a souhaité avoir les recommandations les avis de la société civile avant d’aller sur la table de négociation. Nous pensons qu’étant les représentants de force vive, la société civile devrait être mieux considérée mieux représentée dans ce qui se passe a Alger. Nous ne sommes pas pour une quelconque autonomie une quelconque indépendance et une quelconque fédération. Nous sommes un pays unitaire, nous allons le rester et étant membre de la société civile nous ferons tout pour cela . Le document à notre avis doit être revu, mais pas rejeté ».