Un cas suspect d’ébola à Kayes
Un des moyens pour lutter contre ébola

Un cas suspect d’ébola à Kayes

Un cas suspect de fièvre ébola a été signalé à Kayes. Une fillette de 3 ans dont le père est décédé en Guinée Conakry a été admise à l’hôpital régional. Les personnes qui l’ont approchées ont été mises en quarantaine dans l’établissement. Une équipe technique de Bamako doit procéder à des prélèvements sanguins pour vérifier la présence ou pas du virus ébola.

Au Mali la prévention et la sensibilisation se poursuivent. C’est le cas dans les écoles. Modibo Mariko est allé ce matin à l’école fondamentale Mamadou Diarra de Médina-Coura « Depuis le 7 octobre dernier jour de la rentrée des classes, les élèves ont été sensibilisés aux risques de la maladie. La première leçon de l’année, a porté sur la fièvre ébola. Mariam Kane en classe de 9ème de l’école Mamadou Diarra III de medina Koura : « C’est une maladie contagieuse causée par un agent pathogène appelé virus Ebola. Pour lutter contre la maladie il faut éviter de se donner la main, éviter de conserver les malades et se laver régulièrement les mains ». Comme tous les enseignant de l’établissement Ousmane Traore professeur de biologie a organisé un cour grâce aux documents fournis par le ministère. Ousmane Traore professeur de biologie et de chimie : « Je viens de tester les connaissances de mes élèves concernant la maladie hémorragique ébola. J’ai premièrement demandé la définition ensuite j’ai posé des questions concernant les symptômes et les modes de transmission de la maladie. Ils ont acquis le maximum de connaissance sur la maladie. Ils essayeront eux même de se protéger contre elle». Ces cours ont été dispensés dans toutes les écoles du Mali à la demande du ministère. Depuis la sensibilisation se poursuit , mais s’avère difficile. En effet les établissement ne disposent de produits d’hygiène en quantité suffisante. Abdoul Kader Traore coordinateur de l’école Mamadou Diarra de Medina Koura : « Le problème de lavage des mains, si on pouvait avoir des bouilloires et de l’eau de Javel à notre disposition. Ça allait nous encourager dans notre lutte. Si le gouvernement pouvait nous venir en aide ça nous aiderait beaucoup ». Reste la question du comportement des élèves en dehors de l’école. Une responsabilité qui selon les enseignants relève de la responsabilité des parents » . Des dizaines de milliers de personnes devraient recevoir un vaccin expérimental contre la fièvre Ebola dès janvier en Afrique de l’Ouest. Pour autant il ne sera pas possible selon l’OMS d’ immuniser l’ensemble de la populations . Cet objectif reste un horizon lointain. Des premiers essais cliniques sont en cours dans les laboratoires de GlaxoSmithKline et NewLink Genetics . Cinq cents volontaires doivent y prendre part dans une série de pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, le Mali, le Gabon et le Kenya. Les résultats concernant la sécurité et la réponse immunitaire des patients volontaires sont attendus pour décembre. L’OMS estime que les vaccins pourront ensuite être distribués au début de l’année à des groupes comprenant des travailleurs de santé directement exposés au virus. Selon l’organisation « ces données sont absolument cruciales pour permettre une prise de décision concernant le dosage des vaccins qui devraient être envoyés dans le cadre des tests d’efficacité en Afrique ». Le dosage déterminera le rendement ou le nombre total de vaccins disponibles pour les tests sur une population plus large qui auront lieu en Afrique. Toutefois pour l’OMS « il existe toujours un risque d’échec » de ce vaccin .