Flambée des prix de denrées alimentaires : des consommateurs tirent la sonnette d’alarme
Manifestation du" mouvement contre la cherté de la vie" samedi 13 mars à Bamako

Flambée des prix de denrées alimentaires : des consommateurs tirent la sonnette d’alarme

Le monde célèbre ce lundi 15 mars, la journée internationale des droits des consommateurs. Cette célébration intervient au Mali, au moment où les produits de première nécessité connaissent une flambée dans les marchés. Une situation jugée déplorable par de nombreux consommateurs. Toutefois, la semaine dernière le gouvernement de transition a annoncé des mesures pour faire baisser les prix des denrées alimentaires. Il s’agit de l’abandon de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et la diminution de la taxe sur l’importation de ces produits. Des consommateurs disent attendre la matérialisation de ses annonces et voir l’impact sur le panier de ménagère.

Ces augmentations de prix sont en cours depuis près de deux (02) mois. Elles concernent des denrées de grande consommation. Notamment le pain, l’huile alimentaire, le sucre ou encore la viande. Face à cette situation, les autorités ont entamé des démarches pour permettre aux commerçants de diminuer les prix.
Ces initiatives sont entre autres l’abandon de la TVA et la réduction de la taxe sur l’importation de certains produits. Pour des commerçants, cette décision des autorités pourrait impacter les prix dans les prochains jours. Mais, ils déplorent en revanche que la pandémie du coronavirus a fait grimper les prix des produits sur le marché mondial.

A Bamako, la population ne cache pas son inquiétude face à cette situation. Selon plusieurs habitants, « il serait difficile de surmonter le mois de ramadan qui arrive, si les prix ne reviennent à la normale ». Actuellement, dans plusieurs marchés du district, le prix du kilogramme de viande varie entre 2400 et 3000 francs. Une miche de pain est cédée entre 300 à 400 FCFA et le litre d’huile coûte au moins 1000 FCFA.

«Aucune baisse n’a été constaté sur le marché». C’est du moins ce qu’estime le mouvement contre la cherté de la vie au Mali. Selon ces responsables, leur lutte va continuer jusqu’à ce que les prix reviennent à la norme.
Mariam Koné, présidente du mouvement contre la cherté de vie :

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