Le front populaire contre la vie chère hausse « le ton »
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Le front populaire contre la vie chère hausse « le ton »

Toujours pas d’amélioration concernant la flambée des denrées de de premières nécessités. En plus de l’huile et la viande d’autres denrées connaissent également une hausse selon les consommateurs. C’est dans ce cadre que le front populaire contre la vie chère a tenu le mardi 22 juin 2021 un sit-in devant la cité administrative pour attirer l’attention des autorités. Mais aussi remettre un mémorandum au Premier ministre Choguel Kokala Maiga.

De nombreux manifestants dont des femmes ont exprimé ce mardi 22 juin 2021 leur ras-le -bol de la vie chère devant la cité administrative. Munis de paniers vides mais aussi de pancartes sur lesquelles on pouvait lire « non à l’augmentation des prix des denrées alimentaires », « une transition réussie équivaut à une baisse du tarif des denrées alimentaires » ou encore « nous avons faim ». D’autres manifestants scandaient ensemble des slogans comme « Nous voulons juste vivre ». « La vie est devenue de plus en plus très chère. Nous sommes là pour dénoncer cela » déclare ce père de famille. Cette ménagère indique que : « rien ne peut s’acheter tout est devenu cher et nous les femmes nous souffrons trop et nos familles en subissent les conséquences ». Cet autre manifestant invite « le gouvernement à s’impliquer dans la stabilisation des prix ». Il ajoute « qu’il y’a une augmentation des prix et personne ne sait comment ces prix s’augmentent ?, or le prix appartient à l’État à travers la direction nationale du commerce et de la concurrence ».
Selon les responsables du front populaire contre la vie chère l’initiateur du Sit-in, il n’est plus acceptable que les produits de première nécessite se vendent au triple de leur prix au Mali par rapport à la sous-région. Mariam Koné Présidente du front populaire contre la vie chère estime le but principal de cette manifestation est de mettre un terme à la souffrance des maliens. « On est venu aujourd’hui pour donner un mémorandum au Premier ministre pour montrer nos paniers vides aux hautes autorités », explique-t-elle. Avant d’ajouter que : « la malienne souffre. Dans son panier rien ne peut s’acheter que ça soit l’huile, la viande, même les légumes tout est cher ».
En attendant les manifestants ont souhaité que la gouvernance de rupture prônée par le chef du gouvernement va commencer par le contrôle des prix de première nécessité sur les marchés.